Je vous propose de vous partager ici un peu de ce qui m’a poussé à tracer ma route en tant qu’auteur dans l’univers de l’écriture et de la composition musicale. Mes inspirations me conduisent à exprimer mes ressentis, ma vision des choses de la vie sans vouloir prétendre détenir une quelconque vérité, mais juste en essayant d’apporter un éclairage différent sur ce qui peut se jouer dans nos existences.
Nous avons tous à apprendre les uns des autres. Alors, si mes textes peuvent à un moment ou à un autre, toucher des personnes ou les aider à cheminer sur leurs parcours, j’en serais le premier ravi et ce cadeau me comblera au plus au point.
La création comme un réveil existentiel pour me sentir à ma vraie place
Le monde de la création qui s’exprime aujourd’hui pleinement dans ma vie par l’écriture et la musique, est très nouveau pour moi. J’y ai trouvé ma vraie place et le sens profond que je cherchais depuis tout longtemps. Mais surtout, cela m’a fait prendre conscience de l’extraordinaire cadeau que nous offre la vie dans notre capacité unique à créer et à matérialiser nos rêves. Les processus par lesquels se manifestent la création m’émerveillent intensément.
Pour cela, j’exprime ma profonde gratitude chaque jour dans ma vie d’artiste, d’auteur et de compositeur pour tous ces cadeaux reçus par milliers. Pour témoigner de ce sentiment, quoi de mieux que de vous partager ma chanson « La gratte attitude » !
La gratte attitude
Paroles : La gratte attitude
©Stolicar – Code œuvre : 5134029311
Couplet :
Quand j’arpente ces chemins,
Qui mènent en altitude,
Ma guitare à la main,
Le cœur en amplitude
Oasis en refrains,
Rêves en béatitude,
Aux effluves romarin,
Sondent l’âme en quiétude
Pont :
Fais un vœux ce matin,
et rends grâce au destin,
Les cordes sonnent et tu grattes en gratitude
Refrain :
Le rêveur flâne et déambule
Il sent la grâce dans ses cellules,
Inspiré par la gratitude,
Au son de la gratte attitude
Couplet :
Le nectar coule en onction,
La plume vole en prélude,
J’mêle au dieu solitude,
Facile la création
Chants et Rimes s’articulent,
Sur les cordes funambules,
Tam-tam à l’unisson
Cadence la libellule
Pont :
Paumes tournées vers le ciel,
Au gré de ce rituel,
Les cordes sonnent et tu grattes en gratitude
Refrain :
Le rêveur a la gratitude,
Pour ces cadeaux en complétude,
Qui viennent du ciel ou bien des Bermudes,
Il a la gratte attitude
Il a la gratte attitude
Le rêveur flâne et déambule
Il sent la grâce dans ses cellules,
Inspiré par la gratitude,
Au son de la gratte attitude
Il a la gratte attitude
Beaucoup de gens pourront se reconnaître à travers mes observations. Peut-être enfoncerais-je quelques portes ouvertes pour certains, ou cela résonnera-t-il fortement dans l’esprit d’autres personnes ? A chacun de prendre ce qui lui semble être juste pour lui. On grandit tous à partager nos vraies valeurs intimes dans la sagesse, le respect de chacun et la bienveillance.
"Gagner sa vie" oui mais à quel prix ?
Jusqu’il y a peu, je faisais partie de cette majorité dite silencieuse qui traverse la vie un peu endormie, en empruntant des routes un peu choisies par dépit et parce qu’il faut bien faire quelque chose pour « gagner sa vie ». Loin de moi tout jugement de valeur de quiconque car je m’inclus intégralement dans ce tableau.
Gagner sa vie ? Mais quelle terrible expression ! Comme si la vie n’était pas un droit de naissance inaliénable non marchandable et qu’il fallait en permanence la gagner, sans quoi nous risquerions de tout simplement disparaître aux yeux du monde et de ne plus exister. Alors dans notre condition d’être humain ayant ce besoin vital de nous relier à l’autre et à un groupe social, nous sommes parfois amenés à abdiquer, à faire des sacrifices sur ce qui nous réjouit abondamment et à accepter de faire des choses qui ne résonnent pas véritablement avec notre être profond unique et merveilleux que nous sommes.
"Connais-toi toi même", c'est quand ?
Conditionnés depuis tout petit à aller chercher à l’extérieur de soi ce dont nous avons besoin, nous sacrifions l’un après l’autre nos rêves d’enfant les plus candides et pourtant si essentiels à notre épanouissement, pour se croire exister à l’image de ce que la société nous renvoie et surtout pour rester bien dans le rang, conforme à la norme instituée.
Le viel adage de Socrates vieux de 2500 ans « Connais-toi toi-même et tu connaîtras l’Univers et les Hommes« , n’est pas véritablement enseigné, mais plutôt passé sous silence. En effet, à quels rangs pourraient être relayés nos besoins matérialistes dispensables si nous faisions l’expérience dès le plus jeune âge de découvrir notre véritable être intérieur derrière la façade de nos constructions mentales éphémères égotiques ? Nous risquerions de rentrer en contact avec notre lumière, notre vraie nature et nos formidables capacités enfouies en nous.
Jusqu'à la quête de sens et du soi...
Et bien, cette quête de sens existentielle ne s’éteint jamais totalement en nous et c’est bien heureux comme ça. Car c’est au moment ou la vie ne semble plus avoir aucun sens et que notre corps devient souvent l’expression de cette souffrance, que nous commençons à nous réveiller et à sortir de notre déni pour notre plus grand salut.
Lorsque cet appel profond de l’âme s’exprime, nous sommes submergés par une lame de fond qui balaye tout sur son passage. Terminés les masques, les conditionnements, le « qu’en dira-t-on » ! Tout ce qui compte désormais, c’est de découvrir ce qui nous inspire et nous réjouit profondément et ce que nous voulons créer dans ce monde pour le bien commun, en accord avec nos valeurs et notre vraie nature.
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Sur le thème de la quête de sens, la Chrysalide dépeint cette urgence intérieure de « changer de peau » pour renaître vers son véritable accomplissment personnel.
La chrysalide
Paroles : La chrysalide
©Stolicar – Code œuvre : 5134007211
Prélude Parlé :
Culminant passage, impasse vers l’inconnu,
Que ce voyage révèle à nos âmes éperdues.
Couplet :
On feint d’fermer les yeux, pourtant on s’interroge,
A quoi sert de courir sur ces tapis d’horloges,
Si on n’fait pas ce pourquoi on est fait,
A quoi bon de tourner en rond à l’imparfait.
A force de rester dans ce circuit fermé,
On s’coupe des ressentis dont on s’est détaché,
Y a-t-il du sens à persister dans l’errance,
Ou retrouver de l’espoir et de la confiance.
Refrain :
Comme la chrysalide, il est temps de muer,
De changer de peau, pour laisser de coté,
Les nuages sombres, pour un ciel flamboyant,
Aujourd’hui, tu célèbres ta métamorphose,
Pour que désormais, tu n’hésites plus, tu oses,
Faire ce qu’il te plaît, en manifestant ta joie.
Tu ne renies rien de ton histoire passée,
Tu réalises que tu n’y peux rien changer.
Couplet :
Overdoses insensées, nos rêves ressurgissent,
Quand il n’y a plus d’issue, au bord du précipice,
On n’a plus l’choix, toi et moi, c’est l’évidence,
Que d’écouter notre cœur réduit au silence
A quoi s’attendre après, avoir rendu les armes,
La question de survie, vient du sourire aux larmes,
Juste pour une fois, marche dans les pas de ta foi,
Suis ton étoile, révèle la grâce qui est en toi
Refrain :
Comme la chrysalide, il est temps de muer,
De changer de peau, pour laisser de coté,
Les nuages sombres, pour un ciel flamboyant,
Aujourd’hui, tu célèbres ta métamorphose,
Pour que désormais, tu n’hésites plus, tu oses,
Faire ce qu’il te plaît, en manifestant ta joie.
Toutes les routes sont belles et lumineuses,
Fie-toi aux signes, ensemence ta terre généreuse
Epilogue Parlé :
Culminant passage, impasse vers l’inconnu,
Que ce voyage révèle à nos âmes éperdues.
Histoire qu’une foi soulève une fois les montagnes,
Pour faire sonner les cloches du pays de cocagne
La musique et moi, mes inspirations et mes influences
Une simple passion jusqu’à un coup du sort
La musique a toujours été pour moi une profonde source d’inspiration et de plaisir. Dès l’adolescence, je m’évadais aux ambiances de la musique « New age » avec les morceaux mythiques de Pink Floyd, Tears for Fears, Alan Parson’s Project, mais aussi Bob Dylan, Neil Young, Tracy Chapman…
C’est pendant mes études supérieures que j’ai découvert la guitare grâce à un ami qui portait le même prénom que moi. Je ne connaissais rien au solfège et n’imaginais pas pouvoir jouer de cet instrument sans cela. Ni une ni deux, il m’a montré 3 accords de blues et j’ai été piqué au jeu.
Comme de nombreux passionnés de guitare, j’ai découvert des répertoires d’artistes et me suis mis à les jouer à l’oreille.
La musique de Francis Cabrel m’a beaucoup inspiré et m’a permis de peaufiner les techniques d’arpège, lui même se réclamant un peu comme l’héritier français de Bob Dylan.
C’est lui qui m’a donné le goût des beaux textes et l’envie de devenir à mon tour bien plus tard, un « musicien poète troubadour ». D’autres artistes français auteurs de textes magnifiques comme Brassens, Yves Duteil, Maxime le Forestier, ont nourri mon goût de l’écriture.
Amoureux de poésie et du pouvoir des mots, la musique est longtemps restée une simple passion pendant une trentaine d’années au cours desquelles j’ai toujours rêvé d’écrire et de composer des chansons, mais sans jamais y parvenir.
Il a fallu que la vie me joue un de ses tours inattendus dont elle a le secret pour que les choses changent pour moi du tout au tout.
Quand la vie décide, la route se dessinne…
On m’a diagnostiqué il y a deux ans un glaucome avancé avec une évolution foudroyante à un de mes yeux. Je l’ai aujourd’hui quasiment perdu. Cela a été un choc violent sur un plan psycho-émotionnel car cela remettait en question mon travail en tant que spécialiste en web marketing. Passer mes journées sur les écrans d’ordinateurs devenait non seulement un supplice, mais constituait un risque important pour ma vue.
J’écrivais déjà des poèmes depuis plusieurs années et je rêvais de les mettre en musique. Je m’étais d’ailleurs amusé à écrire des textes sur des orchestrations de Michel Berger et d’autres artistes français, à défaut de pouvoir composer mes propres mélodies.
Et puis, est venu un certain 1er avril 2022, date à laquelle j’ai composé ma première mélodie et ai mis mes textes en musique. Etait-ce une blague ou juste un hasard ? La suite me prouva le contraire puisque j’ai composé en moins d’un an 22 chansons.
Même si elles ne sont pas toutes abouties, une quinzaine sont aujourd’hui disponibles à l’écoute en pré-maquette. Avec du recul, je crois sincèrement que ces deux événements sont intimement liés pour le meilleur.
Mon souhait est aujourd’hui de pouvoir travailler étroitement avec des artistes interprètes séduits par le sens, la poésie et la musicalité de mes textes et compositions.
