
Titre chanson : La chrysalide
"Culminant passage, impasse vers l’inconnu"
« … Comme la chrysalide, il est temps de muer,
De changer de peau, pour laisser de coté,
Les nuages sombres,
pour un ciel flamboyant… »
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La chrysalide
Paroles : La chrysalide
©Stolicar – Code œuvre : 5134007211
Prélude Parlé :
Culminant passage, impasse vers l’inconnu,
Que ce voyage révèle à nos âmes éperdues.
Couplet :
On feint d’fermer les yeux, pourtant on s’interroge,
A quoi sert de courir sur ces tapis d’horloges,
Si on n’fait pas ce pourquoi on est fait,
A quoi bon de tourner en rond à l’imparfait.
A force de rester dans ce circuit fermé,
On s’coupe des ressentis dont on s’est détaché,
Y a-t-il du sens à persister dans l’errance,
Ou retrouver de l’espoir et de la confiance.
Refrain :
Comme la chrysalide, il est temps de muer,
De changer de peau, pour laisser de coté,
Les nuages sombres, pour un ciel flamboyant,
Aujourd’hui, tu célèbres ta métamorphose,
Pour que désormais, tu n’hésites plus, tu oses,
Faire ce qu’il te plaît, en manifestant ta joie.
Tu ne renies rien de ton histoire passée,
Tu réalises que tu n’y peux rien changer.
Couplet :
Overdoses insensées, nos rêves ressurgissent,
Quand il n’y a plus d’issue, au bord du précipice,
On n’a plus l’choix, toi et moi, c’est l’évidence,
Que d’écouter notre cœur réduit au silence
A quoi s’attendre après, avoir rendu les armes,
La question de survie, vient du sourire aux larmes,
Juste pour une fois, marche dans les pas de ta foi,
Suis ton étoile, révèle la grâce qui est en toi
Refrain :
Comme la chrysalide, il est temps de muer,
De changer de peau, pour laisser de coté,
Les nuages sombres, pour un ciel flamboyant,
Aujourd’hui, tu célèbres ta métamorphose,
Pour que désormais, tu n’hésites plus, tu oses,
Faire ce qu’il te plaît, en manifestant ta joie.
Toutes les routes sont belles et lumineuses,
Fie-toi aux signes, ensemence ta terre généreuse
Epilogue Parlé :
Culminant passage, impasse vers l’inconnu,
Que ce voyage révèle à nos âmes éperdues.
Histoire qu’une foi soulève une fois les montagnes,
Pour faire sonner les cloches du pays de cocagne
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Inspiration et états d’âme
L’écriture d’une chanson prend souvent sa source dans l’intimité de son auteur. Elle peut être impulsée par des émotions ou des expériences vécues, des observations, une curiosité, des processus, voir des messages transmis au gré de la vie qui ont suscité l’intrigue jusqu’à engendrer la magie de la création. J’ai à coeur de vous témoigner les petits secrets qui ont impulsé chacun de mes textes.
Pour ce texte, je m’interrogeais sur le système dans lequel nous vivons et qui nous conditionne depuis le plus jeune âge à satisfaire des besoins souvent pré-fabriqués et à effectuer des taches qui pour la majorité des êtres humains n’ont pas été réellement choisies. Nombreux sont ceux qui les ont plutôt adoptées par dépit, à défaut d’avoir pu trouver la voie qui les anime vraiment.
A force d’être obligés de faire des choses qui ne nous nourrissent pas en profondeur, juste aux fins de pouvoir subsister, nous nous déconnectons de l’être profond et merveilleux que nous sommes et qui ne demande qu’à être heureux et à agir en conséquence dans notre vie. La société ne se soucie guère si nous sommes heureux ou pas du moment que le Produit Intérieur Brut progresse et que les grands ratios macro économiques suivent.
Mais on se rend bien compte qu’on est arrivés au bout d’un système tant sur un plan économique que personnel avec ces tsunamis de burn-out qui rendent les gens inaptes à poursuivre leur vie dans cette impasse. La quête de sens de l’existence nous ratrappe irrémédiablement pour notre plus grand salut.
Lorsqu’on ne peut plus fermer les yeux sur nos profondes aspirations et continuer à se couper de nos ressentis, une puissante lame de fond et un appel profond de l’âme viennent nous submerger pour tout remettre en question. Désormais, on ne peut plus faire semblant et le moment d’une vraie libération intérieure par la mutation est venu.
Comme la chrysalide qui n’a pas le choix que de muer, nous suivons symboliquement les mêmes processus pour changer de peau et abandonner définitivement tout ce qui nous rattachait à notre ancienne version de nous même jusque là dominée par la souffrance. Même si cette étape peut être profondément angoissante pour celui qui lâche tout alors même qu’il n’a pas encore batti son monde d’après, c’est un véritable saut dans le vide qu’il doit effectuer avec pour seule arme sa foi de trouver la voie et oser être celui ou celle qu’il est véritablement.
C’est tout simplement une question de vie ou de mort qui nous impose de choisir la voie de la chrysalide et de la vie pour manifester ce pour quoi nous sommes faits.
